Conseils à Jean Sarkozy
Cher Jean Sarkozy,
Depuis une semaine, on ne parle que de vous dans la presse. Vous voilà même affublé, en digne dauphin du souverain, du titre de Prince Jean. Et nous citoyens d'être projetés à l'époque de Richard Cœur de Lion. De cela, faire tout un fromage, voilà tout le côté coulant dans lequel verse cette affaire. Après tout votre père est à la tête du pays du camembert et se heurte, comme le général de Gaulle en son temps, à l'impossibilité de gouverner un pays qui compte autant de fromages. Il est vrai qu'avec un peu d'imagination, le parvis de la Défense peut s'apparenter à un gigantesque plateau (à fromages), et puis après tout, on parle aussi de briques dans ce domaine.
Vous Jean Sarkozy, avec votre jeunesse, vous étiez dans le rôle de Mimi la petite souris. Attiré, avant l'hiver, à l'idée de vous loger dans cette gigantesque meule que représente l'établissement public d'aménagement de la Défense (EPAD). Un petit trou douillet dans le vertigineux gruyère des ambitions.
Vous n'auriez jamais imaginé l'hallali médiatique qui allait suivre.
Il est vrai qu'une chasse à la Défense est une hypothèse plausible dans les Hauts de Seine, tant les liens par le passé ont été fort au moment de la « françafrique ». Comme on dit dans le pays de Bresse : « Faut y voir ». Alors vous aussi, vous vous êtes retrouvé jeté aux chiens, face à la meute des médias, du grand méchant web qui voulait s'offrir votre tête comme trophée.
Vous auriez du songer, cher Jean Sarkozy, que nous sommes à l'époque de la chasse.
Au fait, pourquoi accorder tant d'importance au gibier potentiel que vous incarnez? En matière de trophée que l'on expose parfois sur les murs, vous paraissez pourtant fort dépourvu ! En n'ayant pas validé à ce jour votre deuxième année de droit, vous n'avez pourtant pas de diplômes à afficher. C'est à ne rien comprendre à cette curie, à cette chasse en bande désorganisée.
Votre père, volant à votre secours comme la palombe dans les cieux bordelais, a affirmé être la véritable proie dans le viseur. De la imaginer qu'il constitue un beau trophée, ce n'est pas vraiment pour entacher sa réputation, mais bien celle de votre belle-mère Carla. Et oui se retrouver avec un mari qui se vante fièrement d'être fort pourvu en matière de cornes, même si l'ensemble est susceptible d'être apprécié des mordus du coup de fusil, ça n'est pas vraiment flatteur...
Alors mon cher Jean Sakorzy, comportez vous en véritable gibier. Adoptez ses réflexes. Courrez à grandes enjambées vous réfugier dans la forêt la plus proche. Ça tombe bien le bois de Boulogne jouxte Neuilly. Vous pourrez vous dissimuler aisément, vous fondre dans la masse de la population des lieux... mais plutôt que vous travestir, cher Jean Sarkozy, pourquoi ne pas vous rendre directement au Brésil... en Rafale; car après tout Lula est le nouveau pote à Papa.
PS : Si vous souhaitez rester sur le territoire. Pourquoi ne pas choisir l'Alsace, votre père y a un fait un carton à la dernière présidentielle. Munster paraît tout indiqué…
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